Quand on parle de transition énergétique, d’aucuns ne réalisent pas que ce ne sont ni le soleil ni le vent qui produisent de l’électricité mais les matériaux embarqués dans les systèmes du panneau solaire et dans les turbines des éoliennes qui transforment la lumière et le vent en électricité.
In Enerpresse le 5 juillet 2017
Batteries de stockage, batteries pour véhicules électriques, mais aussi éoliennes et panneaux solaires… La demande en métaux, en particulier de cobalt, de lithium et de cuivre, est en forte croissance et devient de plus en plus pressante. À cet égard, la transition énergétique mondiale apporte avec elle de nouvelles problématiques d’approvisionnement et la nécessité de nouvelles stratégies. D’autant que les objectifs de réduction de gaz à effet de serre, qu’ils soient communs ou nationaux, tendent à asseoir ces nouveaux enjeux de manière pérenne. Didier Julienne, expert en ressources naturelles, donne à Louise Rozès Moscovenko de Enerpresse son éclairage sur ces nouveaux enjeux.
Enerpresse – La demande de cobalt, de lithium et de cuivre notamment pour les batteries de véhicules électriques ainsi que celles destinées au stockage d’énergie explose. Quel est l’état des ressources mondiales de ces matériaux ?
Didier Julienne – J’ai longuement expliqué pourquoi et comment la transition écologique nous faisait basculer d’une dépendance aux hydrocarbures vers une dépendance aux métaux nécessaires à engendrer, transporter et stocker l’électricité. Il n’y a donc pas que les accumulateurs de véhicules électriques qui sont consommateurs de ces métaux mais toute la gamme des générateurs d’électricité et notamment ceux de l’électricité climatique, mais également les interconnections et enfin les batteries. Il n’est d’ailleurs pas inutile de revenir sur quelques notions de base.
Qu’est-ce qu’un métal abondant? C’est un métal qui a été suffisamment travaillée, c’est-à-dire que les outils d’une doctrine ressources naturelles nationale ont été amplement utilisés pour sa production et sa consommation : il a été recherché et découvert par un tissu industriel dynamique et une diplomatie matières premières inventive. Puis une gamme de technologies se révélait opportune pour l’extraire du sol, l’affiner et l’employer en des quantités unitaires décroissantes et des usages croissants ; enfin il est recyclé.
Mais cette matière abondante peut devenir sensible si l’une des étapes précédentes est défaillante. Lorsque par exemple la demande s’enflamme, y compris pour des causes spéculatives, et que l’offre prenne du retard avant de la rattraper. Ainsi, des terres rares, expérimentaient une courbe de prix en cloche : illustration d’une tension spéculative en 2011 suivie d’une décrue que l’acheteur industriel, par exemple dans automobile, doit savoir gérer dans ses stocks. Le consommateur prudent et à la mémoire longue, s’interrogera régulièrement sur l’équilibre offre/demande et après examen, s’il n’est pas rassuré, il classera le métal comme un métal critique : le cobalt et le lithium sont incontestablement passés dans cette catégorie ; dès que l’emballement de la consommation via les véhicules électriques ou bien un accident prolongé de la production auront lieu ils risquent de devenir des métaux critiques et d’aucuns les classe déjà dans cette catégorie.
Un métal critique connait en effet des risques élevés de déficit sans percées scientifiques permettant une substitution. En outre ce petit métal est souvent un métal secondaire d’un métal majeur, par exemple l’indium proviendra de la mine du zinc, le gallium de celle de l’aluminium, le rhénium de celle du molybdène lui-même provenant de la mine du cuivre tout comme le cobalt d’ailleurs, le rhodium de celle du platine en Afrique du sud mais de celle du nickel en Russie… Dans le désordre, ces matières sont : platine, palladium, rhodium, rhénium, antimoine, béryllium, fluorine, gallium, germanium, graphite, indium, magnésium, niobium, certaines terres rares, comme le néodime, ou le prazéodime, tantale, tungstène, lithium, cobalt, tellure, cuivre… Notons qu’un métal est critique pour une industrie ou pour un pays, mais dans une autre industrie ou un autre pays elle ne le sera pas et cela évolue dans le temps.
Enfin une matière stratégique s’éloigne de critères géologiques ou bien de marché. C’est une ressource indispensable à la défense nationale ou bien répondant à des ambitions politiques essentielles de l’État. Minerai de fer, cuivre et sable sont abondants mais ils étaient stratégiques pour l’acier, les infrastructures et le béton utilisés dans la politique d’urbanisation chinoise. En France, à l’exception de l’uranium qui bénéficie d’une loi, d’un décret et de directives classifiées, il n’existe pas à proprement parlé d’autre matière stratégique. À l’échelle européenne, sans politique énergétique commune, une matière peut être stratégique pour un pays européen mais ne le sera pas chez l’autre et cela évolue dans le temps. Idéologie perturbante ? Sans gaz russe comment faire cohabiter le stratégique uranium français avec le stratégique lignite allemand et le stratégique charbon polonais dans une politique européenne de l’énergie ?
C’est ainsi que les batteries et accumulateurs nouvelle génération consommeront de plus en plus de métaux critiques mais le danger est bien que soudainement ces matières cumulent cet aspect critique industriel avec un caractère stratégique étatique. Lorsque cette situation est identifiée les problèmes commencent car le plus souvent les états en question s’aperçoivent sans aucune préparation préalable qu’ils n’ont pas les accès aux ressources naturelles (lithium-cobalt) des politiques (transition énergétique) qu’ils ont décidées.
Enerpresse – Où se situent-elles principalement ?
Didier Julienne – Les accès à ces ressources sont par exemple situés pour le lithium dans le triangle andin- Chili, Argentine, Bolivie-mais également en Australie. Le cobalt est quant à lui un produit secondaire de la mine de cuivre de RDC. De son côté, le cuivre est présent dans de nombreux pays. Lorsque l’on réfléchit à la production et la pénurie potentielle de ces métaux il ne faut reprendre ni des paradigmes du type guerre froide ni ceux construits par le monde du pétrole. Ces modèles de pensée sont obsolètes. En effet, à l’image de la progression graduelle de la demande de pétrole, si la consommation d’acier a été une contagion lente de la construction de la Tour Eiffel à la construction des villes chinoises verticales, les métaux critiques devenus stratégiques subissent une pandémie, tout le monde en veut, en grande quantité, pour tout, partout et en même temps. Il risque de ne pas en avoir assez pour tous et nous rentrons par conséquent de plein pied dans un nouveau monde, celui de la consommation compétitive : l’allocation des ressources stratégiques et critiques est décidée par le pays producteur et non plus par le consommateur armé de son prix. C’est dans ce contexte qu’évoquer des hypothèses de « malédiction de matières premières » est une vision particulièrement désuète voire primitivement déraisonnable.
Enerpresse – Y a-t-il des enjeux géopolitiques autour de ces ressources ?
Didier Julienne – Les entreprises, les administrations, les managers, et les étudiants avec qui je travaille sont toujours passionnés par cette géopolitique des ressources naturelles, je l’ai qualifié il y quelques années de « nouveau Grand Jeu ». Les États producteurs de ressources naturelles (énergie, métaux, agroalimentaire) sont souverains sur un sol ou bien un sous-sol, ils disposent parfois d’une doctrine qui guidera leurs stratégies et leur développement économique. Souvent, les matières premières exploitées s’identifient au patrimoine national et fusionnent avec l’identité des habitants. La doctrine de ces pays producteurs est basée sur la puissance de la souveraineté, le nationalisme des ressources.
Opposés aux pays producteurs les pays consommateurs auront une doctrine matières premières fondée sur l’influence pour s’approvisionner voire sur l’économie circulaire pour mieux consommer ou recycler. Il existe une doctrine blé en Égypte, la Politique Agricole Commune, la doctrine énergétique japonaise ou allemande, la doctrine nucléaire française, etc. La Chine est un exemple récent lorsque l’on observe comment elle acquiert ses matières premières depuis 30 ans. Dans ce pays l’intelligence économique soutient depuis longtemps et avec succès les recherches de souveraineté dans l’énergie, les métaux et récemment dans l’agriculture. Le point de départ de cette stratégie remonte à plusieurs décennies car elle concerne la formation initiale de l’élite dirigeante. Il est plus simple d’atteindre la souveraineté en énergies-minerais-agriculture lorsque l’école et l’université vous en ont enseigné le chemin : on sait de quoi on parle.
Évidemment, les stratégies de souveraineté exercées par les pays consommateurs ont rencontré les stratégies de puissances exercées par les pays producteurs. Ces confrontations entre souveraineté et influence sont en arrière-plan de nombreux évènements géopolitiques et des comportements d’entreprises avec qui je travaille.
Enerpresse – Dans quelle mesure peut-il y avoir une pénurie ?
Didier Julienne – Personne n’a intérêt au développement d’une pénurie mais un accident peut toujours arriver lorsque les deux stratégies décrites dans la question précédente s’affrontent. Chacun se rappellera des tensions autour des terres rares entre la Chine et le Japon en 2010 (la Chine, qui exploite plus de 90 % des 17 terres rares, notamment les terres rares lourdes, dans son sous-sol avait suspendu ses exportations à destination du Japon en guise de moyen de pression, ndlr), et chacun se souviendra qu’elles furent à l’origine créées par l’arrestation d’un capitaine de chalutier chinois. Dans la configuration actuelle la pénurie la plus probable résultera d’une mise en oeuvre globalisée d’une transition énergétique mondiale sans pilotage et provoquant une tension sur les ressources minières nécessaires à l’électricité. D’ores et déjà, un métal capte l’attention au vue de ses perspectives de production minière compliquées et de la géopolitique de sa transformation : le cobalt. Ses perspectives de production sont en hausse de 10 % alors que celles de sa consommation sont deux fois plus élevées, le déficit est annoncé.
Enerpresse – La Chine s’est bien positionnée sur les matières premières, notamment sur le cobalt, sur ses terres mais aussi en République démocratique du Congo, n’est-ce pas une sorte de monopole dangereux ?
Didier Julienne – Plus de 50 % de la consommation mondiale de cobalt est chinoise, et la production d’accumulateurs représente 50 % de la consommation mondiale de cobalt ; elle est principalement chinoise et compte tenue de l’avance prise dans ce domaine au cours des 15 dernières années elle restera probablement à l’avenir essentiellement située dans cette région. À 99 % le cobalt chinois a pour origine la République Démocratique du Congo et c’est l’avenir qui guidait la récente acquisition de la mine TFM dans ce pays par China Molybdenum. L’indispensable cobalt y est un sous-produit du cuivre lui également indispensable pour d’autres raisons à la Chine ; la production et le prix du cobalt seront dominés par ceux du cuivre. Notons également au passage la prise de participation de la société chinoise Tianqi dans le chilien SQM, le leader mondial de production de lithium. Il est vrai que les prix du lithium n’ont jamais été aussi élevés qu’en 2016 et que les limites actuelles de sa production sont plus de nature administrative que géologique.
Il faut rappeler que le grand danger que rencontre les idéologies est de s’exclure de la vie, de ne plus comprendre l’impact qu’elles ont sur les populations. C’est ainsi que la mondialisation a exclue des millions de personnes. Je suis certain qu’il serait regrettable que l’idéologie de la transition écologique ne comprenne plus l’impact qu’elle a sur les populations : par exemple la circulation alternée paire/impaire qui fut perçue comme une idéologie punitive avant que la vignette Critair ne rétablisse une équité, ou encore la punition pour les amoureux du paysage et l’appauvrissement pour les riverains que représente la multiplication incontinente des éoliennes.
Mais surtout, je dis et écris que la transition écologique nous fait basculer d’une dépendance aux hydrocarbures vers une dépendance aux métaux il serait impardonnable que la transition énergétique perde le lien avec le monde industriel qui doit pourtant mettre en oeuvre des solutions techniques de cette même idéologie. N’est-il pas en effet difficile de répondre aux questions suivantes : combien de produits « électricité-écologique » ont-ils été conçus par les mouvements écologiques ? Est-il sain pour un pays de ne pouvoir fabriquer soi-même ses instruments d’une transition énergétique tels que des panneaux solaires ? La Chine a conquis d’important accès aux mines de cobalt en RDC, mais c’est un monopole qu’il faut regarder avec circonspection. La Chine est quasiment l’unique fabricant d’accumulateurs du futur et elle présente comme logique cet accès à plus de 50 % de la production mondiale. Nous avons les ingénieurs et une industrie capables de fabriquer des accumulateurs. Sans nous interroger trop longuement sur pourquoi n’ont-ils pas été en mesure de conserver les premières places au cours des 40 dernières années, il est temps qu’ils les reprennent et que nous mettions en place une diplomatie orientée vers l’accès aux ressources naturelles, à l’aide de compétences en ressources naturelles non factices parce qu’elles seront réellement issues du trading, de l’industrie métallurgique, de l’entreprise.
Enerpresse –Plusieurs gisements de lithium sont ou tendent à être exploités en Europe, comme en Serbie avec Rio Tinto, au Royaume-Uni avec Cornish Lithium, ou en République tchèque avec European Metals, que pensez-vous de ce potentiel ? Est-ce important que l’Europe puisse elle aussi compter sur ce marché ?
Didier Julienne – Dans le cadre de la transition énergétique, il est plus que souhaitable que l’Europe puisse transformer des métaux issus de son propre sous-sol. La France, à la différence d’autres contrées, aurait la chance de le faire à partir d’une énergie électrique nucléaire non carbonée. Dans le cas contraire, notre dépendance serait double, d’une part sur la ressource extrait principalement de l’hémisphère sud (cuivre-cobalt-lithium) et d’autre part sur les produits (accumulateurs) fabriqués notamment en Chine.
Pour ce faire des sociétés junior à capitaux européens telle Néometal souhaitent explorer en Europe en ce moment. Cependant elles doivent surmonter des difficultés culturelles et seront contraintes de trouver des financements dans des pays qui comprennent la logique minière. L’argent sera par exemple d’origine australienne, sud-africaine ou encore chinoise et rarement européenne. Cependant ces facilités ont un revers, la production européenne financée par des capitaux non européens comporte le risque d’être exportée et consommée en dehors de l’Europe. Autre difficulté, des porteurs d’intérêt véhiculent l’idée qu’ouvrir des mines en Europe est inutile puisqu’il est possible d’en recevoir de l’autre bout du monde. Cette attitude favorisant les ressources exotiques est naturellement anachronique d’une vision métropolitaine. Il serait préférable de promouvoir une transition énergétique grâce à nos ressources nationales, la France est riche de nombreux métaux.
Enerpresse – Y a-t-il des nouveaux projets de mines de lithium, de cobalt et de cuivre en cours ?
Didier Julienne – De cobalt non. De lithium oui, en Australie. Des projets y existent pour seconder la production andine, certains sont déjà en production ou proches de ce stade mais tous n’arriveront pas à maturité. D’aucuns seront contraints par la richesse du gisement et son corollaire, les prix de marché qui doivent absorber les coûts de production. De son côté, la production de cuivre est limitée pour différentes raisons depuis plusieurs années aux environs de 20 millions de tonnes alors que la consommation augmente régulièrement. Le zinc est dans une situation encore plus défavorable. Enfin les projets d’énergies climatiques sont si importants à l’échelle mondiale que l’on peut également s’interroger sur la disponibilité des capacités de production d’acier ou de béton.
Enerpresse –Selon des chiffres repris par Bloomberg début juin, le prix du cobalt a augmenté de 71 % depuis le début de l’année. Quant au lithium, son prix a augmenté de près de 60 % en 2016. Alors que de nombreux pays se sont fixé des objectifs ambitieux en termes de mobilité propre, cette flambée des prix n’est-elle pas problématique, d’autant que l’un des arguments en faveur des VE est que les prix des véhicules vont baisser, grâce notamment à la baisse du prix des batteries ?
Didier Julienne – Si aucune politique liée à ces métaux n’a été mise en place dans le cadre de la transition énergétique, c’est effectivement une mauvaise nouvelle de constater que l’approvisionnement de ces métaux stratégiques est la partie la plus importante du coût de fabrication de ces accumulateurs, aux environs de 60 %.
Enerpresse – Est-ce que le recyclage pourrait être une solution ?
Didier Julienne – Le recyclage d’accumulateurs est un réel enjeu industriel car ses procédés sont la source d’innovations avec des enjeux capitalistes importants et des flux où la géographique se mélange la encore à la géopolitique. Il est donc utile mais la réponse à cette question risque d’être cependant négative pour trois raisons. Pour autant que la matière à recycler soit disponible dans 10 ou 20 ans lorsque les produits actuels arriveront en fin de vie, le recyclage interviendra avec retard par rapport aux besoins immédiats. Deuxièmement, la principale caractéristique de certaines mines est d’être un gisement polymétallique : plusieurs métaux sont contenus dans le minerai, comme par exemple les 18 métaux et substances extraits de la mine de Norilsk Nickel en Russie ; il y a en général un métal majeur et des métaux mineurs. C’est parfois un exploit de la chimie moderne de les séparer. De son côté, le recyclage exploite la mine urbaine ; c’est un gisement que l’on peut caractériser par un superlatif de méga-polymétallique à faible teneur. Le nombre de métaux mélangés les uns aux autres est bien supérieur à ce que l’on retrouve dans la nature et ces alliages n’ont absolument rien de naturel. La chimie arrivera d’autant moins à les séparer que, troisièmement, grâce aux progrès techniques les quantités à recycler sont de plus en plus faibles et c’est pourquoi les coûts de recyclages deviennent non économiques. Ce n’est pas la même chose de recycler le cerclage d’une roue de carrosse il y a trois cents ans pour en faire un nouveau cerclage d’un nouvelle roue de carrosse, que de recycler le plastique, les métaux et toutes autres matières d’un téléphone portable, d’une carte électronique, d’un pot catalytique, d’un disque dur d’ordinateur…
Enerpresse – Qu’en est-il des matériaux nécessaires au déploiement des énergies renouvelables ?
Didier Julienne – Quand on parle de transition énergétique, d’aucuns ne réalisent pas que ce ne sont ni le soleil ni le vent qui produisent de l’électricité mais les matériaux embarqués dans les systèmes du panneau solaire et dans les turbines des éoliennes qui transforment la lumière et le vent en électricité. Le silicium pour les panneaux solaires est disponible, mais c’est moins le cas du gallium ou de l’indium ou des terres rares. Sans compter qu’une centrale éoliennes ou solaire est inutile sans l’infrastructure composée de métaux et matériaux qui transportera et stockera l’électricité.
A ce stade de la transition énergétique guidée par l’écologie, compte tenu de l’intermittence des énergies climatiques, il est capital de réfléchir au prix de l’électricité non plus en euros par kWh mais en kilo de cuivre, de béton, d’acier, etc. nécessaires pour réellement produire un kW à l’aide d’une éolienne ou d’un panneau solaire. Il faudrait évidemment inclure dans ce calcul les métaux nécessaire par exemple aux raccordements aux réseaux. C’est l’une des raisons qui nous obligent à trouver le plus rapidement possible des électricités climatiques beaucoup plus efficaces mais sans céder au gigantisme pour rentabiliser au mieux ces ressources naturelles métalliques. Il n’y a pas de raison que les ingénieurs français et européens n’y arrivent pas.