Le crash du métal jaune est là… comme prévu.
Le lecteur assidu de ce blog ne sera pas surpris de la chute de l’or.
Nous le répétons depuis des mois, et encore la dernière fois à la mi-février : il était limpide que la demande industrielle ne pouvait absorber seule autant de métal à des prix aussi élevés lorsque les investisseurs chercheraient de nouveaux investissements.
Les prix de l’or étaient extraordinaires comme nous l’indiquions depuis plus d’un an : les taux d’intérêt réels étaient favorables à la baisse, l’économie mondiale moins alarmante et les volumes des ETF en or atteignaient 140 milliards de dollars début 2013.
Le crash est là comme prévu, avec toujours le même objectif moyen de 1.200 dollars, c’est-à-dire qu’il ne faudra pas s’alarmer de voir de temps en temps les prix s’équilibrer sous ce prix moyen.
Les premières victimes d’une baisse des cours sont les mines d’or les plus chères, les deuxièmes, les porteurs d’or les moins rapides à vendre. Enfin, un seul bénéficiaire, les quelques consommateurs d’articles de bijouterie.
Où en sommes-nous de la fin de la crise ? C’est la bonne nouvelle, nous sommes sans doute à la fin du W et nous oublierons bientôt que les amoureux du lingot répétaient inlassablement cette phrase de Lucrèce : « Il est doux, quand sur la vaste mer les vents soulèvent les flots, d’assister de la terre aux rudes épreuves d’autrui ; non que la souffrance de personne nous soit un plaisir si grand, mais voir à quels maux on échappe soi-même est une douce chose. »